Page 4 - La Gatineau 10 Mai 2012

4 LaGatineau - JEUDI 10 MAI 2012
DOSSIER: LE CENTRE DE TRANSFERT DES MATIÈRES RÉSIDUELLES ET ÉCOCENTRE
La réduction, le réemploi et le recyclage au goût de l’époque
JEAN LACAILLE
MANIWAKI – L’objectif premier de l’éco- centre est d’appliquer la hiérarchie des 3 RVE, c’est-à-dire de prôner la réduction, le réemploi, le recyclage, la valorisation et finalement l’élimination en respectant cet ordre. L’écocentre est la portion du Centre qui offre des services de récupération pour une vaste gamme de matières résiduelles qui ne sont pas assimilables aux déchets domestiques ni aux matières recyclables.
Les clients de l’écocentre se présentent au bâtiment d’accueil et ce sont les opéra- teurs qui indiquent aux clients où ils peuvent déposer ou décharger leurs ma- tières. Les clients doivent acquitter les frais de récupération selon le type de matière récupérée et leur quantité selon un dé- compte unitaire ou une pesée à la balance. Ce mode de gestion de type utilisateur- payeur a été préconisé par le conseil de la MRC puisqu’il évite une inégalité porten- tielle d’un financement entièrement public. La récupération de résidus domestiques dangereux (RDD) est offerte gratuitement à tous les utilisateurs de l’écocentre. La valorisation ou disposition de plusieurs types de RDD est onéreuse mais est assu- mée par la MRC dans le but de préconiser des saines pratiques de gestion de matières
résiduelles aux utilisateurs et d’éviter les rejets inappropriés de RDD dans l’envi- ronnement pouvant causer des risques pour la santé.
Toujours dans le but d’offrir le meilleur service possible aux utilisateurs du Centre tout en contrôlant les dépenses, l’horaire de l’écocentre a varié de façon considérable au courant de 2011. En début de parcours, l’écocentre n’était ouvert que les lundis, vendredis et samedis. Dès le mois de juin, l’horaire a été étendu du lundi au samedi inclusivement. De plus, le concept initial de l’écocentre prévoyait une opération saison- nière complétée par une période de ferme- ture hivernale. Ce calendrier d’opération a été révisé en octobre afin que l’écocentre demeure ouvert et fonctionnel tous les jours de la semaine en hiver avec le retrait de l’ouverture les samedis jusqu’au mois d’avril 2012.
Matériaux de construction
Ce sont les matériaux de construction ou proprement dit, les résidus de construc- tion, rénovation et démolition, qui en fait de masse ont été les matières les plus récu- pérées à l’écocentre. En somme, 1 792 tonnes de matériaux de construction ont été reçues au Centre. La vaste majorité de ces matériaux a été reçue pêle-mêle et a été acheminée au site de Thibault Démolition par voie de 80 remorques expédiées. Les
services de Rock et Pauline Patry Transport et de Camionnage André Montreuil ont été sollicités pour ces expé- ditions. Aucun contrat n’a été conclu pour l’acheminement de ces matières. Les maté- riaux de construction reçus à l’écocentre sont issus d’entreprises privées, de citoyens et de municipalités. Toutefois, dans le cas des municipalités, il ne s’agit pas de col- lectes régulières mais plutôt de lieux où le contenu d’écocentres locaux et de travaux publics particuliers peut être reçu.
Dans le but d’appliquer la hérarchie des 3 RVE, quelques matériaux reçus pêle- mêle ont pu être triés et réemployés ou assimilés au bois naturel et au métal pour le recyclage ou la valorisation. Quelques réceptions de mobilier, de contreplaqué, de briques, de feuilles de styromousse iso- lantes, de pièces bois lamellé-collé, de fe- nêtres, de poteaux de bois traité et d’outils ont donc pu être réemployés par les utilisa- teurs du centre sans frais. C’est le bon juge- ment des opérateurs qui a permis le tri et le retrait de ces matières ré-employables du lot de matériaux de construction pêle- mêle. On estime qu’environ une tonne de matériaux de construction a pu être réem- ployée ou triée de cette façon.
Les métaux
Les métaux récupérés au Centre repré- sentent une filière intéressante puisqu’ils
sont entièrement recyclables par le biais de ferrailleurs et que ce recyclage constitue une source de revenus. Au courant de l’an- née, 33 tonnes de métaux ont été reçus au Centre. Ces métaux se déclinent par type soit le fer, le cuivre, l’aluminium et la tôle. Chaque type de métal a une valeur mar- chande unique. Au cours de 2011, aucun tri des métaux n’a été effectué, donc, les lots reçus ont été vendus pêle-mêle au prix de la tôle ou du fer.
Bois naturel et résidus végétaux
On entend par bois naturel, le bois d’oeuvre non-traité et non-peint, tandis que les résidus végétaux acceptés à l’éco- centre sont les branches et les feuilles mortes. De façon empirique, on note que la majorité de la masse reçue dans cette catégorie est le bois d’oeuvre, comprenant souvent des assemblages tels des clous ou des vis. Une somme de 38 tonnes de bois naturel et résidus végétaux a été récupérée au site dont 3.36 tonnes ont été levées et recyclées par le CFER de la Vallée-de-la- Gatineau. La balance a été broyée et ache- minée en Abitibi pour des fins de valorisa- tion thermique par le biais des services offerts par M. Guy Saumure.
À suivre : Les résidus domestiques dangereux
Source : Kimerley Mason
Les syndiqués veulent régler avant l’été
Ils manifestent leur solidarité pour activer les négociations
Les syndiqués réclament une hausse salariale de l’ordre de 2,5 à 3 %, ce qui est normalement consenti dans ce type de négociations. «Je ne peux rien affirmer pour l’instant. Nous sommes en période de négociation. Mais ça va très bien. Le climat est bon», indique le directeur géné- ral, Daniel Mayrand, représentant de la partie patronale à la table des négociations.
La vice-présidente du syndicat, Martha Séguin, avoue également que les négocia- tions se déroulent bien mais il ne reste que deux rencontres de négociation, les 23 mai et 21 juin. «Nous avons manifesté pour affirmer notre solidarité dans le pro- cessus. Nous aimerions que la partie pa- tronale règle les clauses salariales avant le début de l’été. Nous devrions être en me- sure, avec les deux rencontres inscrites à
l’horaire des négociations, d’en arriver, à tout le moins à la signature d’une entente de principe avant le début de l’été.»
Les syndiqués recherchent un contrat de travail échelonné sur quatre ans. «Notre petite manifestation se voulait un rappel à l’endroit de la partie patronale. Nous trouvons que les négos sont trop espacées», conclut Martha Séguin.
JEAN LACAILLE
MANIWAKI – Les syndiqués, cols bleus et blancs de la Ville de Maniwaki, sont sans contrat de travail depuis le 1er jan- vier 2011. Les clauses normatives d’une future entente ont été réglées et les deux parties en sont aux négociations salariales.
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GATINEAU – Louis-Paul Paradis, 58 ans, Ghislaine Rocheleau, 59 ans, Geneviève Paradis, 31 ans et Adam Larocque, 3 mois, de Sherbrooke, tous membres d’une même famille, ont perdu la vie dans un accident de la route près de la halte du Domaine sur la route 117
dans la réserve faunique La Vérendrye vers 11h lundi.
Le véhicule de la famille circulait en direction sud lorsqu’il a quitté la voie. «Une camionnette qui venait en sens in- verse a tenté en vain d’éviter l’impact. Des expertises mécaniques seront faites
sur le véhicule», a confirmé Marc Tessier du Service des communications avec les médias de la SQ-Outaouais à Gatineau.
Le cinquième passager de l’automo- bile, un garçon de 4 ans, est dans un état critique. Il a été conduit à l’hôpital Ste- Justine à Montréal où il est traité.
Des pinces de désincarcération ont été nécessaires pour dégager les victimes. La route 117 a été fermée une bonne partie de la journée à la suite de cette collision frontale. La circulation a pu reprendre en alternance sur une voie vers 19h15 lundi soir.
Quatre morts à la halte du Domaine
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