Page 2 - La Gatineau 9 mai 2013

2 La Gatineau - JEUDI 9 MAI 2013
Un nouveau regroupement pour protéger l’eau
SYLVIE DEJOUY
LA GATINEAU – Le «Regroupement pour la protection de l’eau de la Vallée-de- la-Gatineau» a officiellement vu le jour samedi 4 mai, lors de son assemblée de fondation. S a mission : «Protéger et mettre en valeur les plans d’eau, les cours d’eau et les eaux souterraines du territoire de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau, afin de contribuer à la prospérité économique et à
la qualité de vie de l’ensemble des citoyens.»
L’assemblée se tenait à la salle commu- nautaire de Cayamant. A cette occasion, le logo du regroupement a été dévoilé : trois gouttes d’eau, chacune d’un bleu différent. La matinée a été consacrée à des ateliers afin de définir les priorités. Les règlements généraux ont été adoptés.
Les membres du conseil d’administra- tion ont été élus : Giorgio Vecco, Jacques St-Marseille, Mario Gaudette, Marc
Les membres du conseil d’administration du regroupement avec, de gauche à droite : Robert Beauchamp, Diane Marenger, Mario Gaudette, Jacques St-Marseille, Marc Grégoire, Giorgio Vecco, Dorothy St-Marseille, Alphée Moreau.
Grégoire, Robert Beauchamp, Alphée Moreau, Diane Marenger, Dorothy St- Marseille. Ils devront se réunir pour déter- miner les fonctions de chacun.
«En mai 2012, un colloque avait été organisé à Maniwaki par sEAUuvegard Vallée-de-la-Gatineau, alors présidée par Claude Bonhomme, et l’Agence du bassin versant des 7, explique Marc Grégoire. Un comité de travail avait ensuite été formé, que je présidais. Nous avons communiqué avec les responsables des associations exis- tantes et on s’est dit qu’on serait plus effi- cace s’il y avait un regroupement qui ras- semblerait tout le monde. Ce qui est ressorti des ateliers ce matin, c’est l’appétit de se parler pour partager les expertises et être un interlocuteur valable auprès des organismes gouvernementaux.»
SEAUvegarde Vallée-de-la-Gatineau et la «Fédération des associations de lacs et de rivières de la Vallée-de-la-Gatineau» se sont greffées au nouveau regroupement. Celui-ci réunit des citoyens qui ont à cœur la protection de l’eau.
Les associations de protection de l’eau qui existent dans certaines municipalités ne disparaissent pas. «Nous allons travail- ler avec, assure Marc Grégoire. Beaucoup
de leurs représentants étaient là au- jourd’hui. Ils nous ont dit qu’ils voulaient qu’on leur donne des outils et de l’exper- tise. Nous prévoyons d’organiser au moins une rencontre annuelle à laquelle tout le monde sera convié.»
Si beaucoup de chemin a été parcouru en matière de protection de l’eau, il en reste encore à faire. Selon un rapport publié par la MRC en mai 2012, 53% des lacs de la région affichent un indice de vulnérabilité allant de modéré à fort. «Des gens veulent bien faire mais ne savent pas comment, explique Marc Grégoire. Il faut faire des campagnes de sensibilisation.» Selon le maire de Kazabazua, Ota Hora, qui re- présentait la MRC à l’assemblée, «il est très important de garder l’eau potable. Une association comme celle-ci est nécessaire afin de défendre l’eau».
Durant l’assemblée, deux plaques ont été remises à de fervents défenseurs de l’eau : Claude Bonhomme et Louis-Philippe Meyrand, des pionniers dans la région. «Ils sont actifs depuis 20 ans, commente Marc Grégoire. Nous allons poursuivre leur œuvre.»
Renseignements : Marc Grégoire, 819- 463-2519, marc.gregoire.mc@gmail.com
Un centre d’achat en projet près de l’hôpital
SYLVIE DEJOUY
MANIWAKI – C’est un gros projet qui de- vrait avoir des retombées économiques im- portantes. Un centre d’achat devrait voir le jour à la sortie de Maniwaki, direction nord. Cela fait partie des points discutés lors de la réunion du conseil municipal, lundi 6 mai.
Le terrain se situe près de l’hôpital, au bord du boulevard Desjardins, en face de la salle de quilles. D’une superficie de 8 acres, il est la propriété d’Allan McConnery. «Nous souhaitons le vendre à des promoteurs qui veulent y aménager un mini centre d’achat, explique le fils du propriétaire, Mike McConnery. Pour le moment, ils ne veulent pas entrer dans les détails de ce que contien- dra ce centre d’achat.»
Le terrain est zoné commercial. Là où le
bât blesse, c’est que la vente est condition- nelle à l’offre des services, comme l’eau, par la municipalité. Durant la réunion du conseil, Mike McConnery a pris la parole : «J’ai parlé avec les acheteurs, ils trouvent que ça n’avance pas assez vite. On essaye de faire avancer notre place mais quand vient le temps de se développer on dirait que ça ne suit pas.»
Selon lui, la construction aurait dû com- mencer au printemps mais à cause de ce re- tard elle ne pourrait finalement débuter qu’à l’automne.
Le maire, Robert Coulombe, a expliqué que «pour amener les services là-bas, on parle de 1,5 million de dollars. Ce n’est qu’une estimation, ça peut être plus. Il faut voir s’il y aura un retour sur investissement. De plus, ils savaient qu’il n’y avait pas de services ici.»