Page 17 - La Gatineau 20 juillet 2017
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La Gatineau 20 juillet 2017 17 Attention à la traverse de piétons
SOYEZ VIGILANTS
▶ Patrick Rochon est un employé de Hubert Auto. Tous les jours, il craint qu’un piéton se fasse renverser par un automobiliste qui n’aurait pas respecté la traverse en face du garage.
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
MANIWAKI - Saviez-vous qu’il y avait une traverse de piétons à l’angle de la rue du Collège et du boulevard Desjardins à Maniwaki en face de Hubert Auto ? Elle est bien marquée de peinture jaune et très visible à l’œil nu. Mais s’y aventurer est très dangereux.
Patrick Rochon tient à alerter les automobilistes et leur rappeler de ralentir à l’approche de cette traverse. Mardi matin, il s’est planté face à la traverse désirant nécessairement traverser le boulevard. Aucun automobiliste ne s’est arrêté pour lui céder le passage, pas même un agent patrouilleur de la SQ , ou encore un col bleu du ministère des Transports ou de la Ville de Maniwaki.
«Tous les jours, je me croise les doigts afin
qu’il n’arrive rien de malheureux, qu’un piéton se fasse frapper au point de perdre la vie. Ils n’arrêtent même pas quand un piéton s’aventure pour traverser malgré la circulation automobile. C’est très dangereux. Les gens ne remarquent pas qu’il y a une traverse. On circule régulièrement entre 65 et 70km/h alors que la limite de vitesse est de 50 km/h. J’en appelle à la vigilance des automobilistes avant qu’il arrive un malheur.»
La ligne simple au centre du boulevard signifie qu’il est interdit de dépasser dans le secteur. Pourtant, on dévie de gauche à droite sans se soucier de la règlementation. «Les risques d’accidents sont réels tous les jours. On vient d’installer une caméra à un poteau tout près de la traverse il y a quelques jours. Est-ce le ministère des Transports, je ne saurais dire. À l’approche de Hubert Auto, souvenez-vous qu’il y a une traverse de piétons et ralentissez et arrêtez-vous si c’est le cas... avant qu’il ne soit trop tard !»
VOTE DE NON CONFIANCE ENVERS LE MAIRE
La conseillère Jocelyne Lyrette se rétracte
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
GRAND-REMOUS - Le conflit qui a éclaté durant l’hiver entre le maire, Gérard Coulombe, et cinq de ses conseillers est revenu dans les discussions durant la rencontre de juillet du conseil municipal.
Lors d’une réunion du conseil qui s’est tenue le 6 février en l’absence du maire, alors qu’il était en vacances à l’extérieur du pays, il avait été question d’une lettre de la directrice générale, Julie Rail, envoyée au ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, Martin Coiteux, pour demander la mise sous tutelle de la municipalité. En cause, selon les élus dissidents : le climat difficile
régnant depuis plusieurs mois au sein du conseil municipal. Les cinq conseiller(ère)s (Johanne Bonenfant, Patrick Courville, Johnny Rodgers, Jocelyne Lyrette et Éric Bélanger) avaient aussi adopté, lors de cette même séance, une résolution pour un vote de non-confiance envers Gérard Coulombe. Seule Martine Coulombe avait usé de son droit de dissidence.
Dernièrement, la conseillère Jocelyne Lyrette a déposé une lettre au conseil dans laquelle elle explique que «une lettre publique a été envoyée en janvier 2017 mentionnant notre non confiance envers les agissements et les propos tenus par monsieur le maire Gérard Coulombe, et avait été signée par la majorité du conseil municipal, à l’exception de madame Martine Coulombe. Mon implication et ma participation à la création de cette lettre étaient motivées par des renseignements reçus de la direction générale, ces informations allant complètement à l’encontre de mes
valeurs et convictions. Cependant, à la suite d’éclaircissements reçus et vérifiés, je réalise que plusieurs informations m’avaient été cachées, ce qui confirme ma rétractation à cette note de non confiance».
Durant la période de questions du public, des citoyens ont questionné Jocelyne Lyrette à ce sujet, ne comprenant pas pourquoi elle se rétracte quelques mois après avoir accepté le vote de non confiance. «On était dans un dilemme, a-t-elle notamment expliqué. On travaillait avec une directrice générale en qui j’avais une pleine confiance et par la suite je me suis rendue compte que plein de choses étaient retenues.» Gérard Coulombe a de nouveau assuré qu’il n’avait jamais caché des informations aux membres du conseil. Selon lui, «quelqu’un voulait avoir la tête d’une personne avant qu’elle découvre des choses. On a découvert qu’il y a beaucoup de choses que j’envoyais à la direction générale et qui n’étaient pas envoyées aux membres du conseil».


































































































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