Page 14 - La Gatineau 30 novembre 2017
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DOUZE JOURS D’ACTION CONTRE LA VIOLENCE ENVERS LES FEMMES
La population invitée à se rassembler
MANIWAKI - Dans le cadre des Douze jours d’action contre la violence envers les femmes, soulignés du 25 novembre au 6 décembre, le Comité-Femmes Vallée-de-la- Gatineau invite la population à une vigie en mémoire des femmes disparues ou assassinées. Le rassemblement aura lieu mercredi 6 décembre de 12h à 13h près de la plaque commémorative, au parc de la MRC, situé rue Laurier.
Tout le monde est invité à joindre sa voix en support aux femmes de notre région, qui sont disparues ou ont été assassinées dans un contexte de violence. Au programme : lecture de témoignages, activité symbolique, café et collation. Pour de plus amples informations : 819-441-2111.
La campagne annuelle des Douze jours d’action contre la violence envers les femmes est une occasion de réf léchir collectivement au phénomène de la violence faite aux femmes et de publiciser des solutions concrètes pour enrayer ce fléau. Depuis 2008, la Fédération ds femmes du Québec coordonne
conjointement cette campagne avec Femmes autochtones du Québec, L’R des centres de femmes, la Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle, la Fédération des ressources d’hébergement pour femmes violentées et en difficulté du Québec, le Regroupement québécois des centres d’aide et de lutte contre les agressions sexuelles, le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence, Réseau action femmes handicapées, SOS Violence conjugale et la Table de concertation au service des personnes réfugiées et immigrantes.
Dans le cadre de ces 12 jours, de nombreuses actions sont organisées par des groupes de femmes dans toutes les régions du Québec pour sensibiliser la population au phénomène de la violence faite aux femmes et pour demander des engagements concrets de la part des gouvernements provincial et fédéral pour éliminer cette violence systémique envers les femmes, qui continue d’exister malgré les avancées des droits des femmes au Québec et au Canada.
Pourquoi une campagne annuelle pour l’élimination des violences envers les femmes?
Le 17 décembre 1999, l’ONU proclamait le 25 novembre Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, rappelant que cette violence est un obstacle sur la voie de l’égalité, du développement et de la paix. Cette date commémore l’assassinat des sœurs Mirabal, trois militantes politiques dominicaines qui furent brutalement exécutées en 1960 sous les ordres du chef d’État Rafael Trujillo. Le 25 novembre marque aussi le début des 16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes, campagne reconnue internationalement, qui se terminent le 10 décembre, Journée internationale des droits de la personne.
Pourquoi 12 jours d’action au Québec?
Au Québec, la campagne de sensibilisation se déroule du 25 novembre au 6 décembre. Cette date correspond à la Journée nationale de commémoration et d’action contre la
violence faite aux femmes. Le Parlement a institué cette journée afin de commémorer la date anniversaire du meurtre de 14 jeunes femmes en 1989 à l’École Polytechnique de Montréal. Ce geste de violence sexiste a bouleversé la population. Tous les 6 décembre, les drapeaux sont mis en berne sur les bâtiments fédéraux. La population est aussi invitée à porter le ruban blanc et à observer une minute de silence afin de commémorer les 14 victimes de Polytechnique et de prendre des engagements pour enrayer la violence faite aux femmes.
immigrantes, allophones, itinérantes, devant composer avec une problématique de santé mentale ou de toxicomanie, victimes de traite, d’exploitation sexuelle ou de violence basées sur l’honneur : chacune a des besoins spécifiques auxquels les maisons tentent d’apporter une réponse adaptée et personnalisée.
Les maisons sont confrontées à une demande croissante et doivent refuser chaque année plus de 6 000 demandes d’hébergement faute de place disponible au moment de l’appel. La Fédération des maisons d’hébergements et ses maisons membres souhaitent rappeler que ces violences sont commises par des hommes envers des femmes parce qu’elles sont des femmes. Il faut que ça cesse !
Les violences envers les femmes : il faut que ça cesse !
MANIWAKI - Dans le cadre des Douze jours d’action contre la violence envers les femmes qui se déroulent du 25 novembre (Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes) au 6 décembre (Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes), des organisations ayant à
cœur la lutte contre la violence envers les femmes interpelleront de diverses façons la société québécoise pour dénoncer contrer et surtout prévenir ces violences.
La Maison d’hébergement Halte-Femme Haute-Gatineau attend la population aux Galeries de Maniwaki le 1er décembre, de 10h à 13h : des sacs promotionnels et des
rubans blancs seront distribués. De plus, vous serez invités à inscrire un message d’espoir dans l’arbre «Enracinons l’arbre de la solidarité» pour les victimes de violence sous toutes ses formes.
Qu’elles soient femmes immigrantes, autochtones, handicapées, âgées ou vivant de multiples problématiques sociales, les femmes subissent des violences parce qu’elles sont des femmes. Une femme sur trois sera victime d’agression sexuelle et une sur quatre victime de violence conjugale au cours de sa vie au Québec : trois fois plus si elles sont autochtones ou handicapées.
Les maisons d’hébergement accueillent chaque année près de 3 000 femmes et leurs 1 500 enfants. Qu’elles soient ainées,
Opération tendre la main de l’AFÉAS
GRACEFIELD - Du 25 novembre au 6 décembre, l’AFÉAS souligne la 21e édition de sa campagne de sensibilisation contre la violence : l’Opération tendre la main (OTM). Durant cette campagne, les AFÉAS organisent plusieurs activités publiques partout à travers la province et en profitent pour inviter les Québécois(es) à porter le ruban blanc en forme de «V» inversé pour dire «Non la violence!».
Il convient toujours de rappeler que la violence envers les femmes et les filles concerne tout le monde et ne se limite pas à la violence physique. Elle peut être physique, psychologique, verbale, passer par le contrôle monétaire ou sexuel, et plus encore. L’Opération tendre la main vise à promouvoir des façons d’agir respectueuses des personnes dans les relations interpersonnelles ou professionnelles. Elle rappelle que la violence prend de multiples formes qu’il faut savoir reconnaître. Que ce soit envers les jeunes, les femmes ou les personnes âgées, l’AFÉAS veut rendre visible la violence quotidienne, souvent silencieuse. Afin de construire une société sans violence, il faut développer et implanter des campagnes d’éducation et des réseaux d’entraide, visant les femmes comme les hommes, les jeunes et les aînés.
une activité de sensibilisation aura lieu à l’église de Gracefield dimanche 3 décembre durant la messe de 11h avec décoration de l’arbre de la paix. Une activité est aussi prévue à la bibliothèque de Kazabazua vendredi 8 décembre.
Fondée en 1966, l’Association féminine d’éducation et d’action sociale (AFÉAS) permet aux Québécoises de porter leurs voix au niveau parlementaire. L’organisation regroupe des milliers de membres à travers la province et propose également des conférences et activités en lien avec l’actualité.
À noter que l’AFÉAS de Gracefield invite ses membres et leurs ami(e)s au souper de Noël qui se tiendra le 12 décembre à 17h, au sous- sol de l’église de Gracefield (salle des Chevaliers de Colomb). Inscription avant le 5 décembre auprès de Denise Poulin au 819-463-3009.
Dans le cadre l’Opération tendre la main,


































































































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