Page 4 - La Gatineau 11 janvier 2018
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4 11 janvier 2018 La Gatineau
BILAN 2017 DE L’ENTRAIDE DE LA VALLÉE
La faim n’a pas de fin
    JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
MANIWAKI - Le scénario du film est le même depuis plusieurs années. La mise en scène n’a pas été modifiée non plus. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, quelques milliers de personnes de la Vallée- de-la-Gatineau souffrent de manque alimentaire. L’Entraide de la Vallée poursuit son mandat de nourrir les affamés de chez nous. C’est pas des farces.
«L’année 2017 a été très occupée. Nous sommes arrivés à préparer 23 000 repas qui ont été transformés et distribués sur le territoire, dans les centres de dépannage et Maniwaki et Gracefield. En plus de récupérer les denrées non périssables telles le yogourt, le fromage, le lait qu’on offre aux centres de dépannage. En 2017, nous avons
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récolté quelque 123 000 livres de nourriture qui ont été transformées et redistribuées par l’Entraide. Nous avons noté une légère augmentation dans les demandes mais 2017, dans l’ensemble, a été similaire à 2016», précise Nathalie Larche, directrice générale de l’Entraide de la Vallée.
La guerre se poursuit
Mais le problème de la faim n’a toujours pas été solutionné dans la Vallée-de-la- Gatineau. Nathalie Larche rajoute que c’est pas demain la veille. L’offre n’a pu suffire à la demande durant la périodes des fêtes. «Malgré la collaboration traditionnelle des Chevaliers de Colomb, plusieurs familles qui attendaient un panier de nourriture durant les fêtes n’ont rien eu. Trop de demandes. Il a fallu procéder par une sélection puisque nous n’en avions pas pour tout le monde. Une situation crève-cœur pour tous les membres de notre équipe.»
Les finances
«Comme ci, comme ça !» L’Entraide de la Vallée ne bénéficie pas de budgets annuels récurrents pour poursuivre sa mission. Certes, nous profitons du Programme de soutien aux organismes avec la CISSSO. Mais, si ce n’était de cette aide financière de 60 000 $ par année que nous recevons du Groupe
Courrier du lecteur
Heafy depuis quelques années, l’Entraide ne pourrait fonctionner comme c’est le cas actuellement. Nous remercions M. Peter Heafy qui est venu nous rencontrer et qui a été particulièrement fier du succès de notre campagne de levée de fonds pour la rénovation de notre quartier général de transformation de la nourriture sur la rue de la Montagne à Maniwaki. Centraide nous aide également. Si jamais la demande continue d’augmenter, nous serions obligés d’agrandir notre quartier général. Pour l’instant, ça va.»
Pas de frigo
Incroyable ! Nathalie Larche s’informe régulièrement auprès des intervenants qui sont sur le terrain pour servir les familles en besoin alimentaire et les commentaires qu’elle reçoit sont vraiment déplorables. «Certaines familles n’ont même pas de frigo. Il n’y a pas de manger sur la table. Les gens qui croient que nous exagérons seraient très surpris s’ils venaient s’en
▲ Nathalie Larche est entourée de André Larche, Mireille D’Aoust et le bénévole, André Legris.
rendre compte sur le terrain. Le besoin est toujours là. C’est difficile à comprendre que des familles de chez nous ne mangent pas à leur faim. Nous sommes en 2018. Nous poursuivons notre mission afin de répondre aux besoins des familles de chez nous.»
L’Entraide de la Vallée qui compte cinq employés, dont un à temps partiel, (Nathalie Larche, André Larche, Mireille D’Aoust, Kevin Guilbault et Wayne Millar), peut compter sur un conseil d’administration dont les membres sont très efficaces. Au moins cinq d’entre eux y siègent depuis les tout débuts. Le conseil est composé du président fondateur, Michel Cyr, Pierre Mathieu, vice-président, Raymonde Carpentier, secrétaire, Germaine Morin, trésorière, Rachel Auger du Pain quotidien, Michel Riel et Robert Éthier.
toute restriction « élitiste » de l’accessibilité et vous assure que ces organismes par- tagent les objectifs de préservation et d’ac- cessibilité de tous les usagers respectueux.
André Beauchemin, Messines
                                        Mon avis sur le lavage de bateaux
L’auteur convient de l’efficacité du lavage obligatoire des embarcations contre l’introduction d’espèces aquatiques envahissantes (EAE). Il voudrait bien que le lavage devienne obligatoire dans toute la « région » (on suppose ici la MRC) mais à condition qu’une exemption de tarif comme celle en vigueur à Messines et à Blue Sea s’étende à tous les contribuables et résidents de la MRC (attention, pas exemption de lavage mais de tarif). Par exemple, l’auteur serait obligé de laver son embarcation à Déléage mais ce serait gratuit pour tout contribuable ou résident d’une municipalité de la MRC. Il semble douter que cela soit possible mais ça l’est!
L’obligation de lavage des embarcations peut facilement être étendue à toute la MRC par délégation ou déclaration selon la Loi sur les compétences municipales, si c’est la volonté des élu(e)s évidemment. Le conseil de la MRC aurait à décider du mode de financement du service comme pour n’importe quel service municipal :
éternel choix entre « capacité de payer » et « bénéfice reçu ». L’exemption de tarif implique un transfert à tous les contri- buables, incluant ceux qui ne possèdent pas d’embarcation. Or, la préservation des plans d’eau bénéficiant à l’ensemble de la population, on peut justifier la répartition du coût sur la valeur foncière, un indicateur disponible de la capacité de payer. Au contraire, appliquer un tarif seulement aux usagers se justifierait par le principe du bénéfice reçu (« utilisateur-payeur »).
Des solutions mixtes sont souvent utili- sées comme à Messines et à Blue Sea où résidents et contribuables sont exemptés et les visiteurs assujettis au tarif de 25$ qui équivaut à peine au coût unitaire du lavage. Mise à l’eau et stationnement étant gra- tuits, difficile de plaider ici la restriction à l’accessibilité.
Résident riverain membre bénévole de notre association de protection et du Regroupement des associations et munici- palités, je m’objecte tout comme l’auteur à
  Félicitations
Me Danny Parisé
Tu es la preuve vivante que toutes bonnes choses arrivent à ceux qui ont travaillé dur et sacrifié une partie de leurs loisirs pour atteindre un bel objectif. Nous sommes très fiers de toi!
Yvon, Sylvie et les enfants.
      PERCE-NEIGE
Un retour sur les noms marquants de l’histoire
 LA GATINEAU - La Gatineau a publié un texte sur la 53e édition du rallye Perce-Neige en page 23 de l’édition du 28 décembre dernier.
Sous la rubrique des noms marquants
de l’histoire, il faut ajouter deux personnes qui ont été des chaînons essentiels à la réussite de plusieurs éditions de cette classique annuelle en l’occurrence, François Ledoux et Sophie Beaudoin.
 

































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