Page 17 - La Gatineau 8 mars 2018

La Gatineau 8 mars 2018 17 Ça commence samedi prochain !
FESTIVAL DES ARTS DE LA SCÈNE
LAC SAINTE-MARIE - L’équipe du Festival des arts de la scène val-gatinois présentera la 9e édition de cet évènement unique dans la région du 10 au 17 mars, sous la présidence d’honneur de Chantal Lamarche, préfète de la MRC Vallée-de-la- Gatineau. Parmi les artistes invités, il y a notamment la chanteuse country Vanessa Lavoie ou encore le chanteur Bruno Pelletier.
Une fois de plus, des artistes de partout viendront réchauffer les planches de plusieurs lieux de la Vallée-de-la-Gatineau, principalement à Lac-Sainte-Marie, Bouchette et Kazabazua. L’équipe de bénévoles a concocté une programmation qui plaira à un large public de par sa diversité et la qualité des artistes sélectionnés. En 2017, le festival fut un réel succès, attirant plus de 1 150 personnes de toutes les générations à dix-sept événements culturels autant
francophones qu’anglophones.
C’est avec une image de marque renouvelée que le Festival et ses partenaires vous convient à ce 9e rendez-vous avec la culture. Treize spectacles grand public de musique variée, magie, impro et poésie ainsi que des prestations destinées aux jeunes dans certaines écoles de la région, vous attendent.
Au programme samedi 10 mars, un 5 à 7 avec la cérémonie d’ouverture à la salle communautaire, suivie à 20h du groupe Les Ringos qui reprendra des succès des Beatles. Dimanche 11 mars, en l’église St-Nom-de- Marie, place au groupe local Les Ménestrels à 14h, au quatuor à cordes Four score à 15h, à de l’opéra avec Naomi Eberhard et Nadia Boucher à 16h.
Mardi 13 mars, deux activités sont prévues à la salle communautaire pour les élèves de l’école St-Michael de Low et
Queen-Élizabeth de Kazabazua : le Grupo de capoeira et Daniel Richer avec ses sept contes pour sept enseignements. La chanteuse country Vanessa Lavoie donnera un concert à compter de 19h au restaurant Le Lacalong.
Mercredi 14 mars, les élèves des écoles de Lac Ste-Marie et de Gracefield ont rendez- vous au centre communautaire avec le groupe Bboyizm, breakdance. À compter de 18h30, Kayser le magicien sera à la salle municipale de Bouchette.
Jeudi 15 mars, le public est attendu à l’Auberge des deux rives. Au programme : de la poésie avec des membres de Joual de bataille, puis le groupe A Leverage for mountains.
Vendredi 16 mars, des étudiants des écoles de Gracefield et Lac Sainte-Marie rencontreront Daniel Richer, Papoose Aki. L’harmoniciste-chanteurGuyBélangersera
au Club de golf du Mont Ste-Marie à compter de 20h.
Trois activités sont prévues samedi 17 mars, pour la dernière journée du festival : l’ensemble Jazz réunion à midi au Ski Mont Ste-Marie, de l’impro avec la JAIME à 16h au restaurant Le Lacalong, le chanteur Bruno Pelletier à 20h en l’église St-Nom-de-Marie.
Le Festival a pour mission de promouvoir les arts de la scène, d’éveiller les jeunes et les moins jeunes aux arts et à la culture, de la rendre accessible et de stimuler l’économie locale tout en permettant aux artistes de la région de faire valoir leurs talents. Depuis 9 ans déjà le Festival est reconnu comme un acteur incontournable de la vie culturelle de la Vallée-de-la-Gatineau.
Renseignements : http://www.festival-val- gatinois.ca
Une tradition rassembleuse!
Chaque printemps, nombre de Québécois convergent vers les cabanes à sucre, véritables lieux de festoiement et de rassemblement, pour célébrer l’arrivée de la douce saison en dégustant de succulents plats généreusement arrosés de sirop. Mais d’où vient cette tradition qui donne immanquablement l’eau à la bouche? Poursuivez votre lecture pour le découvrir!
Saviez-vous que la cabane à sucre est une tradition typiquement québécoise datant de plus de 200 ans? En effet, selon les historiens, les premiers établissements consacrés à la production de sirop d’érable seraient apparus dès le XIXe siècle. À cette époque, la cabane à sucre était en quelque sorte une résidence secondaire pour les habitants qui fabriquaient artisanalement le fameux « or blond ». Et puisque la récolte de l’eau d’érable ainsi que
la préparation du sirop requéraient énormément de travail — les équipements spécialisés et les procédés modernes n’existaient pas encore! —, parents, amis et voisins devaient tous mettre la main à la pâte... avant de pouvoir se sucrer le bec et s’amuser au rythme de la musique folklorique après une journée bien remplie! En fait, à partir de 1868, ces « parties de sucre » sont devenues choses communes et, depuis, la coulée saisonnière représente l’occasion rêvée de fêter en grand le retour du printemps!
Près de deux siècles plus tard, cette coutume gourmande demeure profondément ancrée dans le cœur des Québécois et, si la tendance se maintient, elle y est assurément pour rester! À quand votre prochaine sortie à la cabane?