Page 37 - La Gatineau 23 juin 2016
P. 37
La Gatineau 23 juin 2016 37 À l’écoute des jeunes depuis 20 ans
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE JEUNESSE SANS FRONTIÈRES
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
GR ACEFIELD - La maison des jeunes «Jeunesse sans frontières de la Vallée-de-la- Gatineau» a tenu son assemblée générale annuelle lundi 20 juin. Un organisme qui a pour mission de «sensibiliser, promouvoir et défendre les droits des jeunes».
Cette année, l’organisme fêtera son 20e anniversaire. Comme l’a souligné la directrice Mélanie Gauthier dans son rapport annuel, il compte donc «20 ans de loyaux services auprès des jeunes de notre région. Notre maison de jeunes offre un lieu de rencontre privilégié aux jeunes âgés de 12 à 17 ans. L’année 2015-2016 a été une année bien remplie. Nous avons contribué, à notre façon, à l’épanouissement des jeunes de notre communauté».
L’objectif de la maison des jeunes est d’offrir un lieu de rencontre supervisé par les jeunes de 12-17 ans afin qu’ils puissent échanger avec leurs pairs tout en leur offrant des activités sportives, culturelles et sociales ; encourager les jeunes à s’impliquer lors d’activités d’autofinancement ou de sorties organisées ; offrir le support nécessaire aux jeunes en matière d’écoute, de sensibilisation et de prévention, les diriger vers les bons organismes en cas de besoin ; agir en partenariat avec les autres organismes du milieu afin d’offrir le meilleur service possible aux jeunes.
Durant l’année, une foule d’activités ont été organisées, parmi lesquelles des ateliers culinaires, des soirées thématiques, des activités multisports, la semaine de prévention aux toxicomanies, des ateliers discussion sur
l’alcool et les drogues au volant, l’organisation de collectes de fonds, des sorties, la participation aux activités de la Gang allumée qui vise à prévenir et réduire le tabagisme.
Le taux de fréquentation est en moyenne de 21 jeunes par soir, venant de Gracefield mais aussi de Bouchette à Lac Sainte-Marie, pour un total, d’avril à septembre, de 2 151 jeunes. «À titre d’exemple, en avril, nous avons eu 80 jeunes différents qui ont fréquenté la maison des jeunes sur une possibilité de 240 jeunes qui fréquentent notre école secondaire, poursuit Mélanie Gauthier. Notre moyenne est passée de 12 à 21 jeunes au cours de l’année. Nous devons souligner l’excellent travail de nos animateurs qui, jour après jour, cherchent de nouvelles activités intéressantes pour nos jeunes.»
Pour ce qui est des finances, l’organisme a enregistré 106 695$ de revenus et 104 293$ de dépenses, donc un excédent de 2 402$. Le surplus accumulé est de 21 799$, dont 1 688$ non affectés, 6 043$ affectés en toxicomanie et 14 068$ investis en immobilisations.
Cette année, l’organisme a reçu 93 874$ du programme de soutien aux organismes communautaires, 3 000$ de Centraide et 8 107$ ont été amassés en autofinancement et en dons. La Ville de Gracefield permet à la maison des jeunes d’utiliser ses différentes installations récréatives et de tenir la cantine lors de certaines activités afin d’amasser des fonds. Par ailleurs, la population répond toujours favorablement aux différentes collectes, en plus de faire des dons de matériel à l’occasion.
Mélanie Gauthier a tenu à remercier dans son rapport les administrateurs, animateurs,
bénévoles, partenaires et donateurs pour leur contribution et les invite à continuer «afin que nous puissions rester un organisme présent auprès des jeunes et ainsi poursuivre notre mission».
À noter que deux sièges sont réservés aux jeunes au sein du conseil d’administration, afin de les encourager à s’impliquer et à participer aux prises de décision. Ces sièges sont demeurés vacants toute l’année mais le conseil espère les combler au cours de la prochaine année. Par ailleurs, les jeunes ont formé leur propre conseil de jeunes, qui vise à suggérer des idées d’activités, de programmation et d’ateliers susceptibles de les intéresser.
La maison des jeunes est ouverte du mardi au vendredi de 18h à 22h.
▲ Les membres du conseil d’administration avec, de gauche à droite : l’administrateur Réjean Rochon, la présidente Dominique Déry, la vice-présidente Anick Caron, la trésorière Nathalie Rohon, la directrice Mélanie Gauthier, le secrétaire Gilles Crites.
SOUPER ANNUEL DE LA BRIGADE DE MANIWAKI
LAC SAINTE-MARIE LORGNE LE PIC 150
Demande de nancement
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
LAC SAINTE-MARIE - La municipalité de Lac Sainte-Marie soumet une demande de financement dans le cadre du Programme d’infrastructures communautaire au Canada 150 (PIC 150) de Développement écono- mique Canada (DEC) pour soutenir son projet de rénovation du centre communautaire et de l’agrandissement du bureau municipal dans le but d’abriter la bibliothèque.
Le PIC 150 appuie la remise en état et l’amélioration, y compris l’agrandissement, d’infrastructures communautaires existantes au Québec et il soutient des organismes de toutes les régions qui mettent à la disposition des citoyens des infrastructures pour contri- buer à la vitalité et au dynamisme des collectivités.
L’échéancier de ce programme a été fixé au 31 décembre 2017. C’est pourquoi la munici- palité de Lac Sainte-Marie met l’emphase sur cette demande qui devrait parvenir aux auto- rités fédérales d’ici peu de temps.
Les pompiers rendent hommage à leur collègue Benoit Richard
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
MANIWAKI - Les pompiers volontaires de la brigade de Maniwaki ont profité de leur souper annuel pour souligner les 50 ans de dévouement de leur collègue Benoit Richard qui s’est retiré il y a peu de temps.
Luc Morin nous confiait que le souper annuel de juin était devenu une tradition pour la brigade de Maniwaki. «C’est notre façon de souligner la fin d’une saison, c’est-à-dire de nos engagements sociaux auprès de la population. Nous remercions les représentants
municipaux qui ont accepté notre invitation, surtout pour les 50 ans de dévouement de notre ami Benoit Richard. Il l’a bien mérité.»
Les pompiers de Maniwaki, qui s’impliquent annuellement dans la Pakwaun, et qui y récoltent des sous, sont heureux de pouvoir aider certains organismes de leur milieu. Ils ont profité de leur souper pour distribuer l’équivalent de 1 000 $ à trois organismes de Maniwaki, en l’occurrence le Club Optimiste de Maniwaki pour l’électrification du Camp Le Terrier. Le don a été remis à Rock Bonhomme. Il en fut de même pour la garderie Réseau Petits Pas pour l’amélioration de la cour à l’intention des
jeunes. Le don a été remis aux
éducatrices Janique Gagnon
et Nicole Richard de même
qu’àAnnieGalipeau.Undon
a également été remis à M.
Roger Gascon, représentant
du Club de curling de la
Vallée-de-la-Gatineau, afin
de le remercier pour
l’implication de leurs
dirigeants dans la logistique
entourant le décès du chef ▲ Le maire Robert Coulombe s’adressant aux convives sous les
▲ Plusieurspompiersonttenuàsoulignerles50ansdedévouementdeleurcollègueBenoitRichard.
Patrick Lemieux.
yeux de Benoit Richard, du chef Denis Aubé et du directeur général de la Ville de Maniwaki, Daniel Mayrand.