Page 2 - La Gatineau 26 Juillet 2012
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2 La Gatineau - JEUDI 26 JUILLET 2012
Le maire Jean-Paul Barbe se préoccupe de la 107
RODRIGUE LAFRENIERE
LA GATINEAU - En ce temps où l’on parle beaucoup de réfection de routes et d’infrastructures à réaliser ici et là au Québec, la municipalité de Déléage s’asso- cie au mouvement de demande d’investisse- ment pour obtenir la réfection d’une partie de la route 107 que les usagers jugent en mauvais état sur plusieurs segments de son tracé.
Le maire Jean-Paul Barbe se fait le porte-parole de ce mouvement et explique que sa municipalité a demandé, en date du 3 avril dernier, la réfection de la route na- tionale 107 à partir de son intersection avec le chemin de la Tour et jusqu’au lac Lannigan.
Dans la résolution de Déléage, expédiée au ministère des Transport en région, la municipalité «demanderesse» souligne que «cette portion de la route est en très mau- vais état» et qu’elle ne peut faire autrement que d’en demander la réfection, vu l’impor- tance de cette voie de communications avec
les Laurentides et Montréal.
Une route 107 très achalandée
La résolution 2012-04-CMD8167, fut adoptée à l’unanimité par les conseillers présents à la séance d’avril. Elle rappelle au Ministère que «la route 107 est très acha- landée et demeure une voie d’accès priori- taire pour la municipalité» de Déléage.
Elle avait été proposée par la conseillère Diane Marenger et appuyée par le conseil- ler Raymond-A Morin lors d’une séance où étaient présents, outre les trois membres di-haut mentionnés, les élus Hugo Morin, Réjean Lafontaine, Bernard Cayen et Michel Guy.
Forte de cette unanimité, la demande fut donc faite dans l’espoir bien signifié que ces travaux soient exécutés le plus rapidement possible «sur cette partie de route achalan- dée et en très mauvais état». Vu cet état de fait, on savait bien qu’un jour prochain «des travaux devaient être faits depuis un bon bout de temps sur cette route», pour l’empê- cher de se détériorer davantage.
Un secteur plus densément peuplé
Par ailleurs, les usagers ont bien constaté que, deux ans passés, à la hauteur du lac Lannigan, une certaine portion avait été refaite, alors que de véritables ornières s’étaient creusées avec les ans, sur plusieurs pouces de profondeur, obligeant les conduc- teurs à zigzaguer pour les éviter.
Mais ces usagers soulignent que, plus au sud de ce lac et vers le carrefour appelé «Les Quatre-Fourches», la chaussée est sillonnée de fentes nombreuses et de «trous dans l’asphalte» qu’on tente, toujours selon eux, de «patcher» pour empêcher de plus sérieuses détériorations.
On fait solidement remarquer que ce
secteur de la 107 en est un très peuplé de part et d’autre de la route 107 et que «l’état cahoteux de la chaussée causerait du bruit incommodant pour les résidants dont bon nombre d’entre eux se plaignent de la cir- culation indue, surtout la nuit, de nom- breux poids lourds qui ne devraient pas y rouler selon les règlements régissant la conduite sur la 107».
Par ailleurs, il faut encore ajouter, selon ces usagers, que les sections d’entrée ou de sorties d’Aumond, sur plusieurs kilomètres, sont tout autant jugées en piteux état. Par exemple, à l’entrée nord-est du village d’Au- mond, le printemps fait gonfler l’asphalte, provoquant «comme un manège déplaisant de montagnes russes». Ils sont d’avis que des fossés mal conçus créeraient ce gonfle- ment qui détruit peu à peu la chaussée.
Une route d’entrée du tourisme venant de l’est
De façon qui se veut constructive, le maire Jean-Paul Barbe argumente en fa- veur d’une route 107 refaite rapidement. Selon lui, cette route dessert plusieurs mil- liers de citoyens et citoyennes de la Vallée- de-la-Gatineau, alors qu’ils l’empruntent pour se rendre dans les Laurentides et à Montréal.
Et l’on parle de citoyens de Déléage, Ste- Thérèse, Bouchette et d’une certaine partie de Maniwaki, qui utilisent par habitude cette route plus courte vers les destinations ci-dessus notées et fait économiser 20 mi- nutes de conduite. Faire un crochet par Grand-Remous devient pour eux illogique et passer par Ottawa reste tout autant peu raisonnable.
A titre de premier élu de Déléage, Jean- Paul Barbe dit se préoccuper de cette route
Jean-Paul Barbe argumente en faveur d’une route 107 refaite rapidement.
achalandée qui se détériore sans cesse et ne tend pas une main accueillante à un flot important de touristes et visiteurs qui nous viennent de l’est, des Laurentides et du bas- sin important de Montréal.
Si l’on veut encourager le développement du tourisme en région, il faudrait d’une même voix demander la réfection de la route 107 sur plusieurs segments, sans ou- blier cette portion d’environ deux kilo- mètres qui demeure encore à refaire depuis tant d’années, sur le territoire de la ville de Mont-Laurier, dans les environs de la jonc- tion entre la 107 et la 117.


































































































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