Page 4 - La Gatineau 26 septembre 2013

4 26 septembre 2013 La Gatineau ACCIDENT SUR L’AUTOROUTE Un homme décédé
DÉLIT DE FUITE
Un homme arrêté
LA GATINEAU - Un conducteur de 63 ans, originaire de Gracefield, a perdu la vie vers 11h mercredi 18 septembre, dans un accident sur l’autoroute5 près de la sortie Tulip Valley.
L’homme circulait seul à bord de son véhicule, en direction nord. Il aurait perdu le contrôle de son véhicule, terminant sa course sur le toit, dans le fossé. Sous la force de l’impact, il a été éjecté de la voiture.
Courrier du lecteur
La victime a été transportée à l’hôpital, où son décès a été constaté. Selon le Sergent Marc Tessier, porte-parole de la SQ en Outaouais, le conducteur pourrait avoir eu un malaise ou se serait endormi au volant.
L’autoroute a été fermée pendant plusieurs heures à la circulation. Les spécialistes en reconstitution de scène d’accident de la SQ se sont rendus sur place pour tenter de déterminer les circonstances de l’accident.
MANIWAKI - Un peu avant 21h, mercredi 18 septembre, les policiers de la Sûreté du Québec ont reçu un appel mentionnant qu’un homme s’apprêtait à prendre le volant en état d’ébriété.
Quelques instants plus tard, une collision s’est produite sur le boulevard Desjardins, en face du poste de la Sûreté et un des véhicules a quitté les lieux.
Les policiers ont retrouvé ce véhicule dans le stationnement du 68, chemin
Kitchi Mikan (route 105) à Maniwaki. Le conducteur, un homme de 46 ans d’Orléans, a été arrêté et conduit au poste de la Sûreté du Québec.
Placé en détention, il devait comparaître le lendemain au palais de justice de Maniwaki. Il pourrait faire face à des accusations de conduite avec les capacités affaiblies, refus de fournir un échantillon d’haleine, conduite dangereuse et délit de fuite.
«La CSHBO manipulée par ses commissaires»
À l’heure où le Québec s’interroge à savoir comment rentabiliser son système d’éducation, si les commissions scolaires ont toujours lieu d’exister, si l’enseignement prodigué assure un avenir fleurissant à notre jeunesse, il faut savoir que certains acteurs scolaires outrepassent leurs responsabilités et leurs pouvoirs pour favoriser leurs intérêts. L’organisation de notre commission scolaire conserve en son sein un appendice qui jouit d’un pouvoir qui peut aller au-delà des recommandations des enseignants et même des directions : le conseil des commissaires.
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Le conseil des commissaires, à quoi ça sert ? Je me posais la même question avant un incident et j’ai vérifié. Selon la CommissionscolairedesHauts-Bois-de- l’Outaouais : «Le conseil des commissaires joue un rôle important au niveau de la gouvernance de la commission scolaire. Il sert aussi d’organe de représentation des parents et de la population en général, sur toutes les questions relatives à l’éducation des élèves, jeunes et adultes. En ce sens, il est un élément important et incontournable de la démocratie scolaire.» Démocratie ? À vous d’en juger...
En ce début d’année scolaire, un certain commissaire, qui est également un parent, a profité de son pouvoir pour faire pencher la balance en faveur de son enfant. En effet, à la fin de l’année scolaire 2012-2013, les enseignants et la direction, de façon unanime, ont recommandé de faire reprendre l’année scolaire de son enfant. Ce commissaire a refusé ce verdict venant des professionnels de l’enseignement. Après avoir eu l’appui des autres commissaires, il a exigé que
son enfant passe à un niveau supérieur et même, qu’il rejoigne le groupe enrichi. Respect ? Non. Justice ? Non plus. Professionnalisme ? Vraiment pas. Collusion ? Ça oui!
Tout d’abord, je m’adresse à vous, les doubleurs. Comment vous sentez-vous ? Floués ? Et vous les parents, acceptez- vous que vos enfants ne reçoivent pas ce même traitement de faveur ? Et vous les enseignants et les directions, est-ce que vous vous sentez respectés, professionnels, reconnus ? Ah oui, il ne faut pas oublier les payeurs de taxes... C’est vous qui payez le salaire de ces 17 personnes qui n’ont jamais mis les pieds dans une salle de classe, n’ont aucune formation dans le domaine scolaire et qui se permettent de renverser des décisions prises par des professionnels qui ont à cœur la réussite des enfants.
On parle de coupures dans le monde scolaire et du manque de services. J’ai peut-être une solution. Vous me voyez venir : FINI LES COMMISSAIRES! Qu’est-ce qu’on pourrait faire avec leurs
salaires injustifiés ? Hum... facile ! On pourrait mettre cet argent dans des services adaptés à nos élèves et ainsi continuer de leur inculquer de belles valeurs comme le respect, la justice, etc. Rappelons-nous la mission éducative : éduquer, qualifier et socialiser.
Moi je souhaite que le diplôme de chaque élève ref lète ses compétences. Je désire redorer le merveilleux monde de l’enseignement en reconnaissant la valeur de ses acteurs et surtout, je veux que chaque élève acquière une conscience citoyenne. Je crois que c’est maintenant à nous de sonder notre conscience et de refuser que la collusion envahisse notre commission scolaire. La parole est maintenant à vous, les commissaires. Qu’avez-vous fait de concret durant votre dernier mandat ? Comment vos actions ont-elles aidé nos enfants ? Et finalement, combien nous coûtent vos précieux services?
J. Turpin,
un parent bien déçu.
La politique municipale vous intéresse ?
Attention à bien y réfléchir avant de vous embarquer car les élus n’ont plus unique- ment une fonction administrative. Les élus sont rassembleurs, promoteurs, ini- tiateurs, gestionnaires, motivateurs, animateurs.
Quels sont les principaux aspects du rôle de l’élu municipal ? Il doit porter plusieurs chapeaux, dont celui d’anima- teur. Devant les enjeux économiques qui se manifestent dans chacune de nos com- munautés et devant le désengagement de l’Etat à ce sujet, les élus municipaux sont maintenant interpelés par des groupes d’intervention et des citoyens pour relever le défi du développement.
Les moyens étant toujours insuffisants, l’initiative et la création doivent compen- ser pour apporter des débuts de solution aux problèmes. Parce qu’ils sont élus, les membres du conseil sont souvent les pre- miers à rassembler les forces vives d’une communauté autour d’un projet, d’un organisme ou d’une activité qui favorisera le développement. L’élu peut être même
appelé à jouer le rôle d’entrepreneur pour initier des projets.
Donc il est devenu un animateur dans son milieu, un rôle qui confirme directe- ment le leadership qu’il assume dans sa communauté. D’ailleurs, c’est le degré de participation des élus qui détermine l’existence ou non d’une vie collective au sein de la communauté locale.
Puisque l’Etat dirige difficilement le développement économique local et régional, c’est alors à eux de reprendre cet aspect en mains. C’est avec l’imagination de ceux-ci que l’économie locale repren- dra des forces. Comme la préoccupation première de l’élu est de répondre aux pré- occupations fondamentales des citoyens, qui d’autre que lui est mieux placé pour initier et soutenir les efforts locaux de croissance afin, par exemple, que nos jeunes trouvent un emploi et une place de choix dans la région.
Le désengagement de l’Etat, notam- ment en matière de soutien financier au développement local et régional, appelle
une implication accrue des élus locaux, le palier démocratique situé le plus près des citoyens. Ce sont les maires et les conseil- lers avec les équipes qui les supportent, qui façonnent l’avenir au quotidien et qui sont responsables du développement social, culturel et économique de leur ter- ritoire pour le mieux-être de ceux et celles qui y vivent.
Comme le montre l’histoire du milieu municipal au Québec, les élus ont tou- jours su s’adapter aux plus profonds chan- gements. Devant la complexité accrue des fonctions qui leur incombent, il est plus important que jamais d’acquérir la forma- tion nécessaire pour accomplir leur man- dat avec efficacité et compétence afin de procurer un plus grand taux de satisfac- tion aux contribuables qu’ils représentent.
Réflexion basée sur le livre «Programme de formation de la FQM» offert aux élus.
Michelyne Bélair. Bouchette.