Page 5 - La Gatineau 11 septembre 2014

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jeunes filles disparues
La Gatineau 11 septembre 2014 5
deviennent pas plus faciles avec le temps. C’est un autre jour sans notre enfant et ça ne devient pas plus facile. Chaque jour nous vivons avec cela. Nous avons le support des gens autour de nous, ça fait une grosse différence.»
«Où est l’aide ?»
Shannon et Maisy ont disparu à l’âge de 17 et 16 ans. Elles ont été vues pour la der- nière fois à Maniwaki, aux abords de Kitigan Zibi. Les jeunes filles ont laissé tous leurs effets personnels derrière elles, incluant cartes bancaires et pièces d’identité. Depuis,
leurs proches demeurent sans nouvelles.
L’affaire a d’abord été traitée comme une fugue. Selon Laurie Odjick, trop peu a été fait lors des heures cruciales qui ont suivi leur disparition. De plus, au début l’affaire a été traitée séparément par la Sûreté du Québec et les policiers de Kitigan Zibi. «Plusieurs fois je me suis demandée où était l’aide, avoue Laurie Odjick. Notre famille n’a pas eu de support pendant longtemps.»
Afin d’éviter que d’autres familles ne subissent la même chose mais aussi pour se donner un but et tenir le coup, Laurie Odjick
vient de créer la fondation «Maisy’s fonda- tion of hop». Son objectif est «d’aider les familles avec une aide immédiate, les choses que nous n’avons pas eues nous. Nous allons développer des trousses à outils, nous allons ramasser de l’argent, parce qu’il n’y a pas d’aide autrement pour nos familles».
Les personnes qui détiendraient des infor- mations peuvent communiquer avec la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264 ou avec Enfant-Retour Québec au 1 888 692-4673. Tous les appels sont confidentiels.
Sylvie Dejouy
▲ Michèle Audette, présidente de l’Association ▲ Viviane Michel, présidente des Femmes ▲ Le chef de Kitigan Zibi, Gilbert Witheduck. des femmes autochtones du Canada. autochtones du Québec.
▲ La cérémonie s’est terminée par deux minutes de silence.
ARTICLE SUR LA BELLE ÉPOQUE
La bijouterie
toujours
en service
MANIWAKI - Dans notre édition du jeudi 4 septembre, nous avons publié un article concernant l’agrandissement de la résidence La Belle Époque.
Dans le quatrième paragraphe, il était écrit que les propriétaires de la résidence «ont acheté la bijouterie située juste à côté pour éventuellement dans le futur agrandir leur salle à dîner».
À noter cependant que s’ils ont acheté la bâtisse, la bijouterie «Le coffre aux trésors» reste en service et ses proprié- taires sont toujours là pour accueillir leur clientèle.