Page 4 - La Gatineau 27 août 2015
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4 27 août 2015 LaGatineau
CENTRE D’INTERPRÉTATION DE LA PROTECTION DE LA FORÊT CONTRE LE FEU
Un nouveau mode de financement
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - La nouvelle est tombée durant l’été : le Centre d’interprétation de la protection de la forêt contre le feu a été exclu d’un programme de financement du ministère de la Culture. Conséquence des restructurations financières suite aux mesures gouvernementales pour atteindre l’équilibre budgétaire.
Le ministère de la Culture finance les institutions muséales accréditées par le biais du Programme d’aide financière aux
institutions muséales (PAFIM). Une trentaine d’institutions muséales québécoises auraient été exclues de ce programme, dont le centre d’interprétation de Maniwaki. «C’est comme si on avait perdu notre accréditation, note le directeur François Ledoux. Nous n’avons pas eu d’explication autre que cela fait partie des mesures de restrictions budgétaires.»
Le financement du ministère de la Culture est maintenu pour 2016-2017. «Ce sera une année de transition pour les institutions qui ne font plus partie du PAFIM, précise François Ledoux. Le ministère va ensuite demander au milieu de contribuer davantage au financement
du centre. Ils vont demander aussi à la MRC d’aider financièrement le centre.»
Aucun programme compensatoire n’est annoncé pour le moment. Cette année, l’aide du ministère de la Culture était de 54 000$, soit le tiers d’un budget de 160 000$. Selon François Ledoux, il sera difficile de demander au milieu de contribuer plus, lui qui est déjà très sollicité et qui a contribué pour 1 463 533$ de 1994 à 2014 par le biais de levées de fonds, dons, commandites, etc, soit toutes contributions non gouvernementales. Cela comprend aussi l’apport de la Ville de Maniwaki, qui donne chaque année 20 000$ plus 12 000$ pour l’opération du
Pythonga et des Rabaskas ainsi qu’environ 20 000$ en services, donc un total de 52 000$.
Une seule autre institution était accréditée en Outaouais et ne fait plus partie non plus du PAFIM : le Centre d’interprétation du patrimoine de Plaisance. François Ledoux espère «qu’on va savoir le plus vite possible ce qu’il va se passer. Il faut trouver un moyen de compenser dans le milieu le financement qu’on va éventuellement perdre. On est obligé de rejustifier notre existence alors que cela fait 24 ans que le musée est ouvert, dynamique et très impliqué dans son milieu.»
Augmentation du nombre de visiteurs cette saison
SYLVIE DEJOUY
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MANIWAKI - Une bonne nouvelle tout de même pour le Centre d’interprétation de l’historique de la protection de la forêt contre le feu : le nombre de visiteurs est passé de 167 en juin 2014 à 273 en juin 2015, et de 356 en juillet 2014 à 469 en juillet 2015. Cela comprend les visiteurs du centre, de la tour d’observation et de l’exposition de photos dans la verrière du Château Logue.
Pour le remorqueur Pythonga, qui ferme ce vendredi, la fréquentation a aussi augmenté en juin, passant de 208 en 2014 à 290 cette année. En revanche elle a baissé en juillet, de 411 à 385. Selon le directeur François Ledoux, cela s’explique en particulier par le déplacement du Festival d’été de Maniwaki. L’an passé, le Pythonga avait accueilli 200 visiteurs dans le cadre de ces festivités, contre environ 60 cette année.
Les canots rabaska ont effectué douze sorties. «Ils ont été beaucoup utilisés par des groupes de l’extérieur de la région», précise François Ledoux.
L’exposition «Sur les traces de notre histoire», composée de photos puisées dans le fonds du Studio J.R. Gauvreau, est visible jusqu’au 23 septembre. Le 24 sera lancée une deuxième exposition, toujours dans la verrière du Château Logue : la phase II de cette thématique. Elle sera visible jusqu’au printemps.
Le traitement des archives du fonds J.R. Gauvreau se poursuit. «Cette année, Daniel Daoust a traité 1 500 photos sur 8
▲ Gertrude Major, deuxième en partant de la gauche, avec ses amies, est la gagnante du concours Facebook organisé par le Centre d’interprétation en collaboration avec La Fringale, La Maison des Saveurs JB et la Carrefour jeunesse emploi Vallée-de-la-Gatineau. Elle est accompagnée de Stéphane Granat et Catherine Lyrette, employés du Centre d’interprétation.
000, précise François Ledoux. C’est plus long car il y a beaucoup de recherches, les négatifs à traiter sont de trois pouces par trois pouces donc c’est plus long à numériser, il faut les nettoyer avant, les manipuler avec des gants. On fait appel à des gens d’ici pour nous donner des infos sur les photos.» Pour ce projet, le centre bénéficie cette année d’une aide de 5 307$ de Bibliothèque et archives nationales du Québec. Cela fait quatre ans que l’organisme appuie le centre et celui-ci va demander une autre aide l’an prochain
afin de faire avancer le traitement des archives.
Cette année, le centre a innové en lançant un concours via sa page Facebook, organisé en collaboration avec La Fringale, la Maison des saveurs JB et le Carrefour jeunesse emploi. Les personnes étaient invitées à aimer la page du centre. Après un tirage au sort, c’est Gertrude Major qui a gagné une journée complète pour cinq personnes avec visite du centre d’interprétation et de la tour d’observation le matin, dîner à La Fringale, visite guidée du Circuit patrimonial de Maniwaki et du Pythonga, collation à La Maison des saveurs JB, avec déplacements assurés par le CJE. L’objectif étant de faire connaître toujours un peu plus le centre d’interprétation et la ville.
Pour ce qui concerne le partenariat entre les trois centres d’interprétation de la région, «cette année aucun travail concret n’a été fait mais l’an prochain il sera relancé, précise François Ledoux. On a déjà eu deux rencontres». La personne responsable du partenariat est Nathalie Lewis, directrice générale de Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau.
Après deux ans sans avoir présenté de dossier, le centre d’interprétation a décidé cette année d’en soumettre un au Gala des Culturiades organisé par Culture Outaouais : celui de la mise en valeur des archives du Studio Gauvreau. À la clef : 2 000$. Le verdict sera connu le 25 novembre à Gatineau.
▲ Benjamin Robert, deuxième en partant de la droite, a profité d’une belle journée pour inviter quelques amis(es) en canot rabaska sur les rivières Désert et Gatineau. Le groupe est parti pour la journée complète dès 9 heures le matin afin de profiter des plages sablonneuses.


































































































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