Page 18 - La Gatineau 13 avril 2017
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18 13 avril 2017 La Gatineau
BILAN DES PREMIERS RÉPONDANTS DE CAYAMANT
Une quarantaine de sorties
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
CAYAMANT - La mairesse de Cayamant, Chantal Lamarche, a cru bon de dresser le bilan des six premiers mois d’opération des Premiers répondants de Cayamant qui démontre clairement que ce service complémentaire est très important pour la population et qu’il a contribué à sauver des vies.
«Cayamant est une municipalité isolée qui avait besoin de ce service pour sécuriser sa population. Je suis très fière de nos Premiers répondants qui font un travail colossal. Ils sont guidés par la passion et n’hésitent pas à parfaire leurs connaissances pour améliorer leurs performances sur le terrain», indique la mairesse, Chantal Lamarche.
Un service essentiel
La municipalité s’est impliquée
▲ Les Premiers répondants de Cayamant sont Martine Gravelle, Guy Villeneuve, Yves Brousseau, Jeff Brousseau, Steve Brousseau, Éric Crytes, Dany Aubé, Jonathan Rose, Marc Gaudette, Jenny Olsen, Kevin Mathews, Luc Martel et Francis Waters.
notamment pour les accouchements, les brûlures, etc.
«Tous les quatre mois, chacun de nos Premiers répondants doit se mettre à la page concernant les nouvelles techniques d’intervention et les nouveaux équipements qui sont mis à leur disposition. Les sorties de nos Premiers répondants sont strictement confidentielles. Ils doivent respecter la vie privée des gens. Ils sont sur les lieux avant les ambulanciers. Ils reçoivent chacun 25 $ pour chacune de leurs sorties. Autrement dit, c’est du bénévolat. Ils le font parce qu’ils veulent bien le faire. Ce sont des passionnés.»
Ne devient pas Premier répondant qui veut. La santé est le premier critère de même que le comportement personnel. Si on détecte un problème de santé ou encore un comportement bizarre chez un Premier répondant, on peut intervenir et le chasser du groupe.
«Je salue l’appui de mes collègues du conseil pour la mise en place d’un nouveau service à la population à Cayamant. Nous en sommes très fiers. Nous félicitons nos Premiers répondants pour l’excellent travail au cours des six derniers mois», conclut la mairesse, Chantal Lamarche.
financièrement dans la mise sur pied de ce groupe par l’achat du véhicule Honda CRV- 2010 au coût de 21 700 $ puisés à même le
surplus budgétaire. La mairesse Chantal Lamarche tient à préciser que la formation est subventionnée et que tout le matériel médical est gracieusement fourni par les paramédics, qu’il s’agisse de la planche dorsale, le défibrillateur, le saturomètre pour le pouls et la respiration et plusieurs trousses de premiers soins qui sont utilisées
SOUPER BÉNÉFICE
MAISON DE LA CULTURE
«Baby-sitter»: autour du féminisme
ÉMÉLIE CADIEUX
ecadieux@lagatineau.com
LA GATINEAU - Le jeudi 6 avril dernier, les quatre comédiens de la pièce «Baby-sitter» sont venus à Maniwaki, le temps d’une représentation bien spéciale. Effectivement, c’est dénudée de costumes et de décors qu’a été jouée la pièce, qui était encore au stade «répétitions», à deux semaines de la première au Théâtre La Licorne à Montréal.
Écrite par Catherine Léger et mise en scène par Philippe
Lambert, «Baby-sitter»
raconte l’histoire de Cédric,
d’un œil différent.
S’il s’agit d’une comédie, car on y rit à plusieurs reprises, on y montre assez d’introspections et de questionnements de la part des personnages pour que les spectateurs puissent assurément sortir de la salle avec l’envie de se situer à travers le mouvement féministe. Le texte de Catherine Léger ne prend pas position dans le débat, qui est sérieux, nécessaire et on ne peut plus actuel: il amène le public à se poser des questions, en mettant de l’avant des scènes très graphiques, mais lui laisse le soin de répondre par lui-même.
qui perd son emploi à cause d’une blague sexiste devenue virale sur Internet. On y aborde sous plusieurs aspects les thèmes de la misogynie et du féminisme. Pour illustrer les débats soulevés dans le texte, quatre personnages: deux hommesetdeuxfemmes, chacun voyant la réalité
▲ Lesquatrecomédiensde«Baby-sitter»,VictoriaDiamond,DavidBoutin, Isabelle Brouillette et Steve Laplante (photo de Sébastien McNeil).
Des équipements pour les pompiers
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
GRACEFIELD - C’est une tradition qui revient chaque année depuis 31 ans. Le souper des pompiers de la Ville de Gracefield avait lieu samedi soir, au centre communautaire. Au menu : du doré et une soirée dansante. Autour de 240 personnes étaient réunies.
«Ce souper a commencé à être organisé avec Claude Gauthier, explique le directeur du service incendie, Michael Gainsford. Ensuite, Louis Gauthier l’a pris en charge quand il était directeur. Maintenant, c’est à mon tour de m’en occuper. Tous les pompiers ont aidé à organiser de A à Z. Ils ont fait les commandes, la préparation du repas, le service.»
Les profits iront à la brigade et permettront d’acheter des équipements ainsi que des uniformes. «Aussi, on a décidé d’acheter un défibrillateur pour le secteur de Northfield, précise Michael Gainsford. On va choisir un point stratégique pour l’installer, peut-être au
▲ Autour de 240 personnes sont venues profiter de ce souper de doré.
dépanneur B G Caron à Point-Comfort.»
La brigade de Gracefield compte 25 pompiers. «Dans quelques mois, 18 d’entre eux seront formés Pompiers 1, précise Michael Gainsford. Mon objectif est que d’ici cinq ans les 25 soient formés Pompiers 1, pour que tous travaillent dans le même sens et uniformiser la brigade au complet. Avec le nouveau schéma de couverture de risques, c’est intense et très lourd, il y a beaucoup de responsabilités.»
▲ Les pompiers ont enfilé des tabliers afin de préparer le repas. À droite au premier plan, le directeur du service incendie, Michael Gainsford.


































































































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