Page 4 - La Gatineau 18 janvier 2018
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4 18 janvier 2018 La Gatineau
LE CENTRE D’INTERPRÉTATION DE LA PROTECTION DE LA FORÊT CONTRE LE FEU
Restructuration et pérennité en 2018
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
MANIWAKI - Le Centre d’interprétation de la protection des forêts contre le feu (CIPFCF) au Château Logue à Maniwaki, tel qu’on le connaît dans le moment, pourrait bien changer d’image en 2018. Bilan d’une entrevue avec son directeur, François Ledoux.
Une étude, réalisée par la firme montréalaise Culture Essor, qui sera présentée au conseil des maires de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau en mars prochain, traitant de la restructuration et de la pérennité de l’entreprise culturelle régionale, est révélatrice à plus d’un point de vue.
«Dans l’exercice de son mandat, Culture Essor a réalisé un sondage auprès de 600 personnes dans la Vallée-de-la-Gatineau. Un total de 123 personnes y ont répondu. C’est excellent. Il appert que les visiteurs aimeraient mieux entendre parler de l’histoire régionale que de feux de forêt. Il faut dire que nous oeuvrons actuellement dans le domaine de l’histoire régionale. Le
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sondage révèle le besoin de réorienter le mandat du centre. Mais, rien n’a encore été décidé. Des rencontres sont prévues entre les divers intervenants avant qu’une décision définitive ne soit prise», précise François Ledoux.
Une étude financée
Le CIPFCF a bénéficié d’une aide financière de 45 200 $ de la MRC-VG dans le cadre du Fonds de développement du territoire (FDT) pour les projets structurants. De cette somme, 25 200 $ ont été consacrés au fonds de roulement du centre et 20 000 $ pour la réalisation d’une étude sur l’avenir du CIPFCF.
«Nous avons demandé à 14 entreprises de nous formuler des demandes pour la tenue de cette étude. Trois entreprises ont manifesté leur désir de réaliser l’étude mais Culture Essor a été la seule à répondre à nos critères», ajoute François Ledoux.
La restructuration
Tout est sur la table admet François Ledoux. Le CIPFCF doit voir à sa restructuration dans le but d’assurer sa pérennité pour l’avenir. Et cela passe par de nouveaux partenaires.
«Nous devrons nous lancer à nouveau dans la recherche de financement auprès de nouvelles entreprises qui ont déjà été sollicitées. Nous devrons approcher les entreprises forestières de la région avec un nouveau plan de communication préalablement défini. On veut aussi frapper à la porte du gouvernement du Québec afin d’obtenir l’investissement requis à la réalisation de nos nombreux projets», rajoute François Ledoux.
Le temps urge. L’an prochain, comme nous l’a précisé François Ledoux, le CIPFCF recevra sa dernière aide financière de 25 000 $ du ministère de la Culture et des Communications du Québec (MCCQ ). Le CIPFCF a demandé à la Ville de Maniwaki de renouveler sa mise financière annuelle qui doit être approuvée bientôt par les élus.
«Il nous manque, incluant la mise du MCCQ , quelque 30 000 $ pour financer nos activités en 2018. Nous avons connu une super année avec la MRC-VG mais leurs budgets ne sont pas récurrents.»
Les douze membres du comité créé pour mener à terme le projet ont tenu trois rencontres au cours de l’été. Il a été question d’un changement de thématique touristique et culturelle de même que de l’évolution du CIPFCF.
Courrier du lecteur
▲ L’année 2018 sera très importante pour le Centre d’interprétation selon son directeur, François Ledoux.
Le consensus
L’étude de la firme Culture Essor sera analysée au peigne-fin par le conseil des maires de la MRC-VG, le conseil de ville de Maniwaki et le conseil d’administration du centre. Le conseil d’administration devra statuer sur les projets qui seront retenus. «Et le plus important, où va-t-on trouver l’argent pour réaliser tous ces projets ?»
Un centre régional d’archives
Le projet est clairement identifié comme étant très important. «Nous aimerions être impliqués dans la réalisation de ce projet spécifique. Une chose très importante qu’il faut absolument retenir. Dans la Vallée-de-la-Gatineau, nous sommes très bons pour mettre des affaires au monde mais on oublie que ça prend de l’argent après pour les faire fonctionner.»
Un centre d’archives, selon François Ledoux, doit se doter d’une structure d’accueil permanente, d’une réceptionniste, d’un entrepôt dont la température et l’humidité sont contrôlées. Il faut une salle de consultation. «Je me répète, tout est sur la table. Il ne manque que l’argent.»
La toiture
La couverture qui recouvre la salle d’exposition au centre n’a toujours pas été refaite. Les dirigeants du Centre attendent
l’exécution de ces travaux depuis neuf ans. «Depuis l’an dernier, nous n’avons entendu parler de rien. Nous avons été obligés de libérer l’espace de notre salle d’exposition afin d’éviter que nos équipements soient détruits. On fait quoi cette année ? Il est question d’un musée pour l’Outaouais. Nous aimerions bien qu’il soit aménagé à Maniwaki.»
François Ledoux est bien conscient que le Centre doit offrir ses services aux écoles de la région. «Un guide pédagogique pour les écoles afin de faire connaître notre histoire, en passant par la drave, est un projet majeur et très intéressant. Les Commissions scolaires des Draveurs et des Portages-de-l’Outaouais vont distribuer quelque 20 000 guides pédagogiques dans leurs écoles dans lesquels l’histoire est livrée en images et en textes révélateurs.»
Pour conclure l’entrevue, François Ledoux en appelle aux divers acteurs régionaux afin d’éviter que cette étude ne se retrouve sur les tablettes. «Je précise qu’au cours de la dernière année, nous n’avons eu aucune communication avec le bureau régional de l’Outaouais du MCCQ. Ce n’est pas normal. C’est comme si on n’existait pas pour eux. Nous trouvons que ce silence est indécent à l’endroit d’un organisme régional qui se dévoue pour sa région depuis au moins 25 ans», conclut François Ledoux.
Réaction d’une résidente à la fermeture du chemin Paugan
Depuis la grosse pluie du 30 octobre dernier, les résidents du secteur Ouest du chemin Paugan ont perdu leurs deux chemins d’accès principaux, un, cinq minutes du village de Low et la route 105, et le deuxième à 20 minutes du village de Poltimore. Un seul chemin d’accès est disponible et il est non sécuritaire avec visibilité et possibilité de rencontre impossible à plusieurs endroits, surtout avec un camion à neige. Les véhicules d’urgence peuvent être retardés de 30 minutes de plus à cause du détour. Ce
chemin Farrellton a déjà été fermé aux camions lourds les années passées pour raison de sécurité. Les appels et pétition au conseil de Denholm, à la députée Vallée, au ministre des Transports Fortin et ministre de la Sécurité publique Coiteux n’aboutissent à rien.
Nos enfants du primaire doivent utiliser ce détour dangereux de 10 km pour se rendre à la route 105. Ils subissent des détours quotidiens de 116 km pour se
rendre à leur école qui est à 17 km.
La mudcipalité de Denholm veut que le gouvernement provincial prenne la respon- sabilité du chemin Paugan et nous sommes les otages dans cette partie de pouvoir poli- tique. Devrons-nous vivre une tragédie pour apporter du bon sens et de I’action ? Des entrées d’urgence maintenant et vous discu- terez plus tard.
Colette Boisvert Canavan, résidente de Denholm.


































































































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