Page 2 - La Gatineau 4 septembre 2014
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2 4 septembre 2014 La Gatineau
AGRANDISSEMENT DE LA BELLE ÉPOQUE
Trente-deux nouvelles unités ajoutées
MANIWAKI - Bonne nouvelle pour l’ac- tivité économique de la région. Des tra- vaux d’agrandissement de la résidence La Belle Époque ont commencé la semaine dernière, afin d’y ajouter 32 nouvelles uni- tés. Un projet familial impliquant Michel Vallières et Sylvie Jolivette, propriétaires, leurs fils Hugo et Mathieu ainsi que leur belle-fille Jessica Lafrenière. Un investis- sement majeur aussi pour la région, qui s’élève à 4 millions de dollars (10 millions pour les deux phases).
Les entreprises Ma-Mi, dirigées par Michel Vallières, ont commencé la construction d’une nouvelle structure de trois étages, sur le terrain situé derrière la résidence. «Les travaux comprennent l’ajout de logements de 1 et 2 chambres à coucher ainsi que des studios, incluant tous leur propre salle de bain, comme pour la précédente phase, explique Sylvie Jolivette. Les finis, l’apparence et la qualité de la construction seront équivalentes à la phase 1 du projet. L’ajout d’un deuxième ascen- seur pour faciliter l’accès, l’agrandissement de la salle d’activités donnant sur la rue Commerciale et l’ajout de deux «salons rencontre» sont aussi prévus. De plus, des sections vestiaires et autres facilités sont nécessaires pour le personnel.»
Cet automne, les éléments structuraux, comme les fondations, et les éléments de maçonnerie seront réalisés. La réalisation des plans d’ingénierie est en cours. La structure devrait être érigée durant l’hiver. Les travaux devraient finir au printemps 2015 et les nouveaux résidents pourront
emménager à l’été prochain.
De plus, les propriétaires ont acheté la bijouterie située juste à côté pour éventuelle- ment dans le futur agrandir leur salle à dîner.
À noter que la construction sera munie d’un système de gicleur, d’une séparation coupe-feu entre les deux ailes et d’un pan- neau d’alarme incendie relié à la centrale. Les propriétaires assurent que chacun des logements est conçu pour limiter les risques d’incendie. Des mesures qui font écho à l’incendie qui avait dévasté une résidence de personnes âgées à l’Îsle-Verte et fait 32 morts. Par ailleurs, l’accès aux logements et au bâtiment est contrôlé par un système à carte magnétique et sous surveillance par caméra.
Devenir une référence
Cela fait plus de trois ans que les pro- priétaires travaillent sur ce projet. Le plus difficile a été de trouver le financement, sachant que La Belle Époque étant une résidence privée elle n’a droit à aucune sub- vention. À cela s’ajoutent un contexte dif- ficile du marché immobilier des résidences en Outaouais et le resserrement des règles de financement des projets similaires. «On est allé voir des bailleurs de fonds mais ils n’ont pas vraiment confiance en notre région, explique Sylvie Jolivette. Quand on leur montrait notre montage financier c’était oui, mais quand ils apprenaient qu’on était à Maniwaki ça ne marchait plus. On a donc été obligés de courtiser les institutions financières, de les inviter à venir visiter.»
Finalement, avec acharnement, ils ont fini par y arriver. Le secret de cette réus- site: le travail d’équipe et une famille
▲ De gauche à droite : Hugo et Michel Vallières, Sylvie Jolivette, Jessica Lafrenière, Mathieu Vallières.
soudée. Mathieu Vallières s’occupe plus particulièrement du financement et des soumissions, Michel et Hugo Vallières de la construction, Jessica Lafrenière puis Sylvie Jolivette de la location. Celle-ci a déjà débuté, une liste de personnes intéres- sées est en train d’être faite, sachant que la priorité est donnée aux personnes qui occupent actuellement la résidence et qui voudraient changer de logement.
Ce projet permettra de créer trois emplois, qui s’ajouteront aux 21 postes per- manents actuellement occupés. L’objectif pour les propriétaires de La Belle Époque
est de «consolider la place de la résidence comme leader dans la Vallée-de-la- Gatineau, aller chercher un plus grand marché, qu’on soit vraiment une référence dans la région capable de compétitionner avec les institutions de Gatineau et Mont-Laurier».
À noter qu’actuellement La Belle Époque compte 67 unités, pour des per- sonnes autonomes et semi autonomes, ainsi que 11 ressources intermédiaires proposées en partenariat avec le centre de santé.
Sylvie Dejouy
AIDE AUX ENTREPRISES
Déjeuner- conférence
MANIWAKI - Faites-vous partie du 75% des entreprises du Québec qui n’ont jamais fait appel à de l’aide finan- cière gouvernementale ou autre ? Le SAFEC (Service d’aide et de finance- ment de l’entrepreneur canadien) et la Chambre de commerce de Maniwaki et la Vallée-de-la-Gatineau, organisent une conférence pour apprendre à trou- ver de l’aide financière.
Vous pouvez participer à ce déjeuner conférence si : vous recherchez du financement et des subventions pour votre entreprise ; vous êtes travailleur autonome, entrepreneur, chef d’entre- prise ; vous êtes consultant et votre clientèle a besoin de fonds ; votre entreprise est en pleine expansion.
Depuis 10 ans, l’équipe de SAFEC a acquis une grande expertise dans le domaine de l’aide aux entreprises. Cette expertise lui a permis de déve- lopper un outil unique qui rend l’infor- mation sur l’aide disponible facilement et accessible aux petites, moyennes et grandes entreprises.
Reine Smith, fondatrice et directrice générale de SAFEC, sera la conféren- cière. Rendez-vous mercredi 17 sep- tembre, au Château Logue, de 12h à 13h.
HUBERT AUTO
Un camion volé dans la cour, en plein jour
MANIWAKI - «Le voleur a eu beaucoup de sang froid.» Et aussi beaucoup de culot. Robert Robitaille, directeur des ventes au garage Hubert auto, n’en revient toujours pas. Jeudi dernier, un homme a dérobé un camion qui était dans la cour, après s’être présenté comme un potentiel client. Par chance, le véhicule a été retrouvé mardi.
Les faits se sont produits vers 17h40. «Un des vendeurs a montré le véhicule au voleur, explique Robert Robitaille. Il a dit vouloir voir s’il y avait un bruit en avançant et reculant le véhicule. Le vendeur l’a laissé monter dedans et il a pris la fuite.»
L’homme est reparti sous le nez du ven- deur avec un camion Ford 250, datant de 2009, modèle quatre portes, de couleur bleu foncé, moteur diésel. Sa valeur : 31 000$.
Le vendeur a suivi la procédure normale quand il reçoit un client. Ce n’est pas la première fois que le garage se fait voler un véhicule. Mais auparavant, cela s’est pro-
▲ Robert Robitaille, directeur des ventes au garage Hubert auto, reconnaît que le garage s’est déjà fait voler un camion mais jamais alors qu’il était ouvert.
duit alors qu’il était fermé.
Le voleur est un homme d’un âge avancé. «Il a eu du sang froid car il parlait normalement au vendeur, détaille Robert Robitaille. Il a fait vraiment celui qui était intéressé.»
Le garage a déposé plainte auprès de la Sûreté du Québec, qui a recher- ché activement le véhicule.
Sylvie Dejouy
▲ C’est ce modèle de camion qui avait été dérobé.


































































































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