Page 38 - La Gatineau 24 octobre 2013
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38 24 octobre 2013 La Gatineau ÉLECTIONS MUNICIPALES
Mari et femme candidats
GRAND-REMOUS - Roland Dorion vise le poste de maire, Madeleine Villeneuve le siège numéro 5. Mari et femme ont décidé de se présenter aux élections municipales, afin de «contribuer au développement de la municipalité».
Roland Dorion est originaire de St-Philippe, près de Mont-Laurier, a grandi à Val-d’Or et vit à Grand-Remous depuis 37 ans. «En 1976, je travaillais pour un contracteur de Val d’Or et il m’a demandé de venir rénover son chalet à Grand-Remous, explique-t-il. J’ai construit deux maisons. Sans le savoir, je commençais déjà à participer à l’expansion de Grand-Remous.»
Roland Dorion a aussi construit le chemin de la Montagne où il a bâti plusieurs maisons dont la sienne, l’Oasis, la caserne de pompiers, le point d’information touristique qui était près du cimetière. Il a aussi participé à la construction du Centre Jean-Guy Prévost et à la rénovation de plusieurs maisons dans le village, de pourvoiries, du moulin à scie, du barrage Mercier, etc.
Madeleine Villeneuve a toujours vécu à Grand-Remous. Tous les deux sont retraités. Mariés depuis 45 ans, ils ont 4 enfants et 8 petits-enfants.
Roland Dorion a déjà été conseiller, lorsque Jean-Yves Roy et Gérard Coulombe étaient candidats. «Ma décision de me présenter comme maire est venue après
avoir assisté à une réunion du conseil, explique-t-il. Je me suis dit ça n’a pas de bon sens, il y a sûrement quelque chose à faire.» Le poste 5 étant vacant, sa femme a décidé de le suivre dans cette aventure.
S’il est élu, Roland Dorion veut dans un premier temps aménager un point de rassemblement pour la population en cas de catastrophe. «Je veux aussi aménager un aqueduc dans le village, avec l’aide du gouvernement, car beaucoup de gens n’ont pas de bonne eau, poursuit Roland Dorion. Et si la rivière montait, beaucoup de puits seraient inondés comme en 74. J’aimerais aussi, si possible, relancer le moulin de Grand-Remous, ça serait une façon de garder notre population.»
Autres points dans son programme : nettoyer les chemins, revoir l’éclairage des rues, sécuriser les endroits où s’arrêtent les bus scolaires. «Je veux régler le problème de la Pointe à David, ajoute le candidat. Concernant les personnes âgées, la résidence l’Oasis est pour les personnes autonomes, il faut trouver un moyen de toutes les garder à Grand-Remous. J’ai aussi beaucoup d’autres projets pour que Grand-Remous continue à aller de l’avant.»
Madeleine Villeneuve s’est faite elle aussi un programme. Elle rêve de cours d’anglais à Grand-Remous pour multiplier les chances d’avoir un emploi, d’un «bed and breakfast» ou d’un motel notamment pour les personnes qui auraient une panne
▲ Mariés depuis 45 ans, Roland Dorion et Madeleine Villeneuve ont décidé de se présenter ensemble aux élections municipales.
ÇA BOUGE À MANI-JEUNES
Bilan des activités offertes
de voiture, de développer l’agriculture, de projets pour les jeunes afin de les inciter à rester à Grand-Remous.
Madeleine Villeneuve aimerait aussi attirer plus de professionnels à la clinique, notamment pour les soins des pieds, un physiothérapeute, diététicien, nutritionniste, chiropraticien, infirmiers ou infirmières.
«J’aime beaucoup la lecture qui me renseigne sur beaucoup de sujets intéressants, explique la candidate. Si les gens me font confiance, j’essayerai de faire le meilleur pour eux. J’invite tout le monde à aller voter car c’est ce qui peut faire la différence.»
Sylvie Dejouy
CAYAMANT - Dans le cadre la
Semaine des Maisons de jeunes, Mani-Jeunes a tenu plusieurs
activités du 16 au 20 octobre
derniers. Les intervenants et les
jeunes ont tenu un kiosque d’informations à la Cité
Étudiante de la Haute-Gatineau,
ils ont organisé une activité de décoration, une journée portes
ouvertes et une rencontre d’informations sur le projet de
voyage humanitaire au Costa
Rica du 27 décembre 2014 au 6
janvier 2015. Ils ont également participé à l’initiation aux
nouveaux, des épreuves du style
«Fear Factor». La semaine s’est terminée par un souper et une danse avec les jeunes de Mont-Laurier, invités à Maniwaki.
Cet événement a lieu annuellement depuis plus de 15 ans à travers le Québec et a pour but de faire connaître au grand public les Maisons de jeunes, leurs intervenants, leurs activités et les services offerts.
Mani-Jeunes est un organisme à but non lucratif qui fait partie du Regroupement des Maisons de jeunes du Québec. Un lieu de rencontre pour les 12 à 17 ans où de nombreuses activités sont offertes. De l’animation par thématiques, des activités comme le billard, le ping-pong, les jeux vidéos, de l’improvisation, du bricolage, de la danse, etc. Aussi, on y donne des ateliers de cuisine santé, des ateliers sur des thématiques touchant les adolescents (intimidation, prévention du décrochage
▲ Audrey Lachapelle, animatrice, et Jeanne Labelle, coordonnatrice, accompagnées d’un groupe de Mani-Jeunes.
scolaire, prévention au tabagisme, développement des habiletés sociales, etc.). Des sorties de groupe comme du camping ou un souper à la cabane à sucre.
On offre aussi le programme PRISME: prévention en toxicomanie. «Bien que Mani-Jeunes existe à Maniwaki depuis 27 ans, il y a encore des gens qui ne connaissent pas ce qu’on offre, dit Jeanne Labelle, coordonnatrice. Nous faisons une journée portes ouvertes à chaque année pour les parents, pour nos partenaires et pour les jeunes qui ne nous connaissent pas.» Mani-Jeunes accueille en moyenne de 10 à 20 jeunes par jour.
Janique Robitaille