Page 46 - La Gatineau 26 mars 2015
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MATHIEU LANGEVIN
Un modèle de persévérance
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MESSINES - Dans le cadre des Journées de la persévérance scolaire, les classes de 4e-5e-6e années de l’école Ste-Croix de Messines ont envoyé des mots d’encouragement à une personne significative de la région pour sa persévérance : Mathieu Langevin.
Chaque élève de 4e année a composé une lettre d’encouragement à l’artiste pour souligner sa persévérance. Les élèves de 5e-6e années ont regardé la performance de Mathieu à La Voix lors des auditions à l’aveugle et se sont mis dans la peau de ce dernier en rédigeant un court texte sur le thème «Et si j’étais Mathieu Langevin». Ils lui ont aussi offert des vœux pour la poursuite de son aventure dans cette
Par ailleurs, c’est avec une grande joie que les grands de l’école ont pu rencontrer cet artiste au grand cœur qui est venu les remercier personnellement pour les mots reçus. Les élèves et les enseignantes ont été trèsreconnaissantsqu’ilaitprisletempsde venir les saluer, leur parler et répondre à leurs questions. De plus, chacun a eu la chance de recevoir une affiche et il a même pris le temps de les autographier.
Ce moment restera gravé dans la mémoire de ces jeunes et ils auront un bel exemple de persévérance, de travail acharné et de bonté à suivre lors de leur cheminement scolaire et dans la vie en général.
«Merci beaucoup Mathieu pour ce moment mémorable!»
Épreuve
tineau
émission fort populaire.
▲ Les élèves de 5e et 6e année avec les enseignantes, Caryne Cyr et Vicky Roy, et Mathieu Langevin.
▲ Les élèves de 4e année accompagnés de leur enseignante, Julie Beaudoin, et Mathieu Langevin.
PDZA
Conférences sur l’agriculture
CHRONIQUE
Les symptômes physiques lors d’un deuil Le corps aussi dit qu’il a mal
La douleur et le mal de vivre qui assaillent une personne endeuillée se manifeste bien sûr psychologiquement mais aussi, de façon physique.
Dès l’annonce du décès d’un être cher, l’organisme réagit physiquement à
Ia souffrance psychologique. Sa première intervention est de produire des hormones tranquillisantes. Le résultat est un état d’engourdissement ou l’endeuillé se retrouve comme dans une bulle, à l’abri de Ia souffrance.
Voilà une mesure de survie que le corps a trouvé pour permettre à Ia personne en état de choc de ne pas s’effondrer.
Voici quelques manifestations ressenties par une personne en état de choc : • les oreilles bourdonnent ; • Ia vision est brouillée ;
on ressent une grande sensation de froid ;
une grande lourdeur physique se fait sentir dans le corps.
II est bon, dans ces moments, que Ia personne éprouvée soit soutenue par quelqu’un d’aimant en mesure de l’aider à revenir lentement de cet état second.
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Au début d’un deuil, plusieurs autres symptômes physiques peuvent se déclencher. Ces manifestations physiques sont une expression d’une douleur émotive intense ressentie par une personne endeuillée :
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Ia bouche sèche ; • une difficulté à avaler ; des serrements au niveau de Ia gorge ou de Ia poitrine ;
des tremblements ;
une transpiration soudaine et exagérée ; de l’hypertension artérielle ;
une grande sensibilité au bruit ;
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des bouffées de chaleur ;
des palpitations cardiaques ;
une sensation d’étouffer ;
des maux de tête et des migraines.
Les émotions liées au deuil déclenchent également des pertes d’appétit, des troubles digestifs et des diarrhées. La faim ne se fait pas sentir mais il est tout de même souhaitable d’avoir une diète équilibrée.
II est conseillé à une personne vivant les symptômes physiques du deuil de boire beaucoup d’eau : environ un tiers de plus que Ia quantité normalement consommée quotidiennement. Finalement, il est très important de ne pas hésiter à consulter un médecin, particulièrement si l’endeuillé ne mange rien et qu’il n’arrive pas à dormir. Le système immunitaire de Ia majeure partie des personnes en souffrance perd quelque peu de son efficacité, ce qui peut les rendre plus vulnérables à contracter des maladies.
Un deuil est très éprouvant moralement et aussi physiquement. II est bon de guérir son âme en ne délaissant pas trop son corps qui, lui aussi, en a lourd à porter.
LA GATINEAU - Les équipes «Rentabilité» et «L’humain en agriculture» formées dans le cadre de la démarche du Plan de développement de la zone agricole (PDZA) organisent deux conférences, qui se tiendront vendredi 27 mars de 13h à 16h au Château Logue. Deux conférenciers renommés viendront parler du sujet complexe qu’est l’humain en agriculture et de la rentabilité en agriculture.
Maria Labrecque-Duchesneau, intervenante psychosociale, qui travaillait avec les producteurs agricoles au dossier de transfert de fermes, a eu l’idée de créer un organisme capable de leur venir en aide sur le plan psychosocial et a formé un organisme à vocation sociale en 2001 qui se nomme «Au cœur des Familles Agricoles». De tout temps, le stress a fait partie de la vie des familles agricoles : elles sont à la merci de nombreux facteurs impondérables. Il suffit de penser à la température, aux fluctuations des prix du marché, aux épisodes de maladies des troupeaux, aux difficultés financières, au manque de relève, à la rareté de la main- d’œuvre ou autres situations qui surviennent sur la ferme pour comprendre que, pour ces travailleurs, la meilleure façon de tirer leur épingle du jeu est d’apprendre à gérer leur stress. Sa conférence a pour titre : «Une vie de devoirs
et de leçons».
Luc De Grâce, agronome, a travaillé durant 16 ans au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ ), notamment dans les productions animales et les grandes cultures, puis 10 ans en tant que conseiller en financement au sein de La Financière Agricole du Québec et finalement 5 ans en tant que directeur régional à la Financière agricole du Québec. Il a quitté la fonction publique l’automne dernier et prépare une nouvelle carrière à titre de conseiller en gestion agricole. Le titre de sa conférence : «La gestion et la rentabilité des entreprises agricoles, l’une ne va pas sans l’autre».
Ces deux conférences sont offertes gratuitement par la MRC par le biais de son Comité directeur PDZA, par l’Union des producteurs agricoles, syndicat de base Vallée-de-la-Gatineau (UPA) et le Réseau Agriconseil de l’Outaouais. Les producteurs agricoles, les intervenants du milieu, le monde municipal et toute la population sont invités à y assister.
Veuillez confirmer votre présence auprès de Claire Lapointe par courriel au clapointe@mrcvg.qc.ca ou par téléphone au 819 449-7649, poste 23. Afin de respecter l’horaire chargé de cet après-midi, veuillez vous présenter dès 12 h 45.
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